48 heures après la présentation officielle des 7 437 nouveaux commandos prétendus formés par le groupe rebelles M23/AFC à Goma dans la province du Nord-Kivu.
Des voix s'élèvent pour dénoncer ce qu'elles qualifient d'une « barbarie militaire visant à déstabiliser la paix » dans les provinces agressées en répétition.
Lors d'un breefing de presse conjointement animé le Mercredi, 17 septembre 2025 par son homologue de la justice et garde des Sceaux, Guillaume Ngefa, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe a fait une forte déclaration, dénonçant avec vigueur, la formation annoncée de 7 437 nouveaux combattants, par le groupe armé M23/AFC, qu'il qualifie de « poursuite d'expansion militaire Rwandaise sous une fausse identité rebelle » :
« ces nouveaux éléments ne sont qu'une continuation de la brigade de l'armée Rwandaise sous un autre nom en RDC. Nous nous réservons de faire d'autres commentaires», a-t-il déclaré.
La résurgence du M23/AFC , soutenu militairement et logistiquement par Kigali selon plusieurs rapports des experts onusiens, a provoqué le déplacement de centaines de milliers de civils dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Cette crise humanitaire doublée d'une escalade militaire représente aujourd'hui l'un des plus grands défis sécuritaires auxquels la RDC fait face.
En conclusion, Patrick Muyaya a rassuré que le gouvernement suit de près la situation et que les FARDC sont en alerte maximale pour faire echec à toute éventuelle hostilité. Il a appelé à l'unité de la nation et l'amour de la patrie autour de ses institutions pour barrer la route aux ambitions prédatrices.
Répondant à une question d'un journaliste sur l'accord de Washington signé entre la RDC et le Rwanda qui, dans ses prérogatives vise à promouvoir la paix et l'intégrité Africaine, Patrick Muyaya Katembwe a indiqué que seul le cadre d'intégration régionale qui est en marche vers sa mise en place mettra fin aux exploitations illicites des minerais de la République Démocratique du Congo par le Rwanda, une question qui ne cesse de controverser l'opinion publique congolaise.
Alors que la population congolaise attendait de cet accord, la cessation des hostilités et le maintien de la paix dans les provinces du Nord-kivu, Sud-kivu et de l'Ituri, la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer dans la partie Est du pays qui reste encore une zone sous occupation de plusieurs mouvements insurrectionnels.
Blaise ABITA ETAMBE
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