Kinshasa, 04 novembre 2025 la tension monte sur la scène politique congolaise. Dans un tweet publié ce mardi par la plateforme Sauvons le Congo, l’opposant Seth Kikuni a lancé une violente attaque contre le régime du président Félix Tshisekedi, après la suspension et la menace de dissolution de plusieurs partis d’opposition.
« Par sa décision de suspendre nos partis et de saisir le Conseil d’État pour les dissoudre, le gouvernement Tshisekedi a franchi un seuil dangereux », dénonce-t-il dans sa déclaration, accusant le pouvoir en place de vouloir réduire au silence toute voix critique.
Selon lui, cette démarche traduit « la peur d’une opposition responsable qui indique la voie à suivre ».

Seth Kikuni estime que la décision, prise à la suite du conclave de Nairobi, n’a « aucune valeur légale » et viole les droits politiques et civiques garantis par la Constitution.
L’opposant ne mâche pas ses mots :
« Ce gouvernement illégitime ne peut limiter nos libertés. Parce qu’il se croit fort, qu’il aille jusqu’au bout de sa logique d’enfant manipulant un jouet, en faisant dissoudre des partis politiques et en créant pour l’histoire un fâcheux précédent. »
Pour lui, le pouvoir actuel cherche à instaurer la peur pour se maintenir.
« Nous rejetons ces décisions puériles qui ne sont que la manifestation d’un régime aux abois, incapable d’apporter des réponses claires aux attentes du peuple. »
Dans un ton ferme et patriotique, Seth Kikuni conclut :
« Nous allons sauver la RDC, c’est un engagement total, irréversible, patriotique et citoyen. C’est une responsabilité historique… SINE MISSIONE. »
Ce message, largement relayé sur les réseaux sociaux, relance le débat sur la dérive autoritaire du pouvoir en place et sur les tensions grandissantes entre le gouvernement Tshisekedi et les figures montantes de l’opposition.
Abdoul Madjid Koyakele.

