Ce n'est un secret de polichinelle que le déficit des infrastructures routières conviviales freine le développement de la RDC depuis la nuit de temps, laquelle situation préoccupe le sénateur Alexis Mondonge Bambulu.
Ce weekend - 04 octobre 2025, dans un poste viril sur net, l'élu des élus du Sud-Ubangi révèle une proposition salvatrice : création d'une brigade par territoire avec cinq engins essentiels, un coup moins fatal estimé à 500.000 dollars.
‹‹ La solution pour la construction et la maintenance de nos routes tant nationales que d'intérêt local ou d'autres, passe par la dotation en équipement de construction à chaque province. Pourquoi pas une brigade de taille moyenne au niveau de chaque territoire ! Concernant ladite brigade, cinq engins sont essentiels, hormis les bennes, il s'agit de : Le bulldozer, l'excavateur ou tractoppelle, la pelle chargeuse, a niveleuse et Le compacteur. Tous ces engins pourraient être mobilisés avec seulement 500.000,00 USD ››.
L'entrepreneur et exportateur accoutumé Alexis Mondonge se dit perplexe face aux différents engagements du gouvernement bénéficiant de financement au détriment des routes qu'il estime en moyenne 2000 Km par province avant tout.
‹‹ Toutefois, si on octroie l'exonération aux provinces, ils coûteront encore moins. Nous avons en moyenne, moins de 2000 km de route pour presque chaque province. Cette logique de centralisation de financement et d'opérationnalisation par le gouvernement central cache d'autres réalités que nous avons de difficultés à comprendre ››.
Et de continuer :
‹‹ Comment financer les PDL-145T sans route ! ››, s'exclame-t-il tout en révélant que ‹‹ le goulot d'étranglement dans la réalisation de ce programme serait entre autres l'état de délabrement très avancé des routes à l'arrière pays ››.
Le rapporteur de la commission ECOFIN prévient, quant à ce, que ‹‹ toute réflexion approfondie sur le financement, la construction et l'entretien serait mise à profit si l'exécutif ouvre le débat sur cette question et associe le parlement ››.
La RDC a un large réseau routier qui, jusque-là, demeure quasiment non asphalté ni en réhabilitation régulière sur la majorité des provinces. Ce qui met à genoux la circulation des produits au fin fond du pays où certaines contrées sont isolées sous le regard impuissant des institutions du pays.
Cette interpellation du sénateur Alexis Mondonge, une fois prise en considération, marquerait un boom vers le désenclavement routier des coins et recoins avec la construction des routes au standard moderne.
Nestard ESSELE
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