Une vive tension a éclaté ce mercredi, 26 août 2025, au port de Zongo dans la province du Sud-Ubangi, où le bureau intégré de la Direction Générale de Migration (DGM) a été la cible des piroguiers en colère. En cause, la disparition d’un de leur, du nom de Galaba Wonyazode Richard, à la suite d’un malentendu avec un agent de la DGM.
Des dégâts matériels importants
Dans une manifestation de colère, plusieurs piroguiers sont allés à l'assaut du bâtiment abritant les différents services opérant sur le port, dont celui de la DGM. Comme la foule n'a pas de cerveau, dit-on, le bureau a été vandalisé et plusieurs biens considérables, entre autres les ordinateurs, les documents administratifs ainsi que divers équipements.
« C’ est un désastre pour l’administration. Des dossiers importants ont disparu, ce qui va certainement ralentir les activités portuaires », confie un agent administratif rencontré sur place.
Une disparition mystérieuse
Selon des témoins, le jeune piroguier aurait eu un accrochage avec un agent de la DGM, ce qui aurait précédé sa disparition. Les circonstances exactes restent floues et suscitent colère et inquiétude dans les cœurs des piroguiers, pour qui Galaba Wonyazode était un membre actif.
« Nous voulons savoir la vérité sur la circonstance de sa disparition. Tant que nous n'avons pas d’explications claires, nous ne saurons pas nous contenir », déclare un manifestant en colère.
Des appels au calme refont surface
Saisis de la situation, les autorités locales et les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants et sécuriser la cible.
Le Vice-Maire de la ville de Zongo condamne ces actes de vandalisme tout en appelant à la retenue :
« La destruction des biens publics n’apporte aucune solution. Nous comprenons la douleur des piroguiers, mais nous les invitons à faire confiance à la justice pour élucider cette affaire ».
Une enquête annoncée pour rétablir les responsabilités
La Direction Générale de Migration n’a pas encore livré sa version officielle des faits. Toutefois, des sources sécuritaires confirment que des enquêtes ont été ouvertes afin de déterminer les responsabilités dans la disparition dudit piroguier ainsi que dans les actes de vandalisme enregistrés.
La société civile locale, quant à elle, plaide pour une conciliation urgente entre la DGM et les piroguiers afin d’apaiser les tensions dans ce port stratégique pour les échanges transfrontaliers.
Job DODO MOKANDA
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