Zongo, 17 septembre 2025 en violation manifeste de la liberté de la presse et du principe de la présomption d’innocence, le journaliste Job Dodo Mokanda a passé sa deuxième nuit à la prison centrale de Zongo, après son arrestation intervenue le 16 septembre, alors qu'il est poursuivi pour avoir rédigé des articles concernant le dysfonctionnement de service de Programme National de l'Hygiène au Frontière (PNHF) commis à Zongo.
Selon les informations recueillies, cette incarcération est survenue alors même que le plaignant n’était pas présent lors de sa comparution devant le ministère public.
Cette situation soulève de vives préoccupations quant au respect des procédures judiciaires en vigueur en République Démocratique du Congo.
Dans un bref témoignage transmis à ses confrères avant son isolement, le journaliste a dénoncé le caractère arbitraire de son arrestation :
« Le même jour où j’ai été convoqué, j’ai également été arrêté de manière arbitraire. Le magistrat a procédé à cette arrestation sans organiser de confrontation avec la partie plaignante, sous prétexte que si je retournais chez moi, je risquais de fuir à Bangui », a-t-il déclaré.
Cette détention, opérée sans audience publique ni décision judiciaire dûment motivée, est considérée par de nombreux observateurs comme une atteinte grave aux droits fondamentaux garantis par la Constitution de la République Démocratique du Congo et les instruments juridiques internationaux.
Face à cette situation, le collectif des journalistes de Zongo dénonce un acte arbitraire et exige :
- La libération immédiate et inconditionnelle de leur confrère ;
- Le respect scrupuleux des procédures judiciaires et du droit à un procès équitable ;
- La protection effective des professionnels des médias contre les abus d’autorité et les intimidations.
Le collectif en appelle aux autorités nationales, aux organisations de défense des droits humains, aux syndicats de journalistes ainsi qu’à la communauté internationale pour suivre de près ce dossier et intervenir afin de garantir le respect des libertés fondamentales.
La rédaction
Formulaire de réaction sur l'Article
Soyez parmis les premiers à commenter